Avec plus de 24 millions de vues sur Spotify, ce refrain de Serge Lama me semble toujours d'actualité !

Nous sommes majoritairement faits pour vivre en société. Depuis l'enfance, nous partageons des expériences avec d'autres. Ces expériences sont autant de possibilités initiatrices de bien-être avec soi-même et avec autrui. Qui n'a pas entendu parler des fameuses « histoires de cours d'école » et « jalousies dans la fratrie »,

L'Autre devient très vite le miroir de soi, de son être profond. Une sorte de jauge de l'état psychologique dans lequel je suis et je suis en capacité de rejoindre autrui : ce qui devrait être plaisant peut virer au cauchemar, car la souffrance met dans un état de détresse et favorise l'isolement. 

L'un des principaux motif de consultation est : je ne me sens pas bien (sous-entendu avec moi-même), je ne sais plus ce que c'est que d'être heureux (toujours avec soi-même), « je suis en santé / malade / heureux / malheureux ».

Ressentir cela n'est pas si simple, cela peut être jaugé par :

👉 La fréquence des moments où je ne me sens pas bien est elle en augmentation?

👉 Les matins sans élan sont-ils devenus la norme?

👉 Les relations à mon environnement (familial, professionnel, amical) me font-elles souffrir ?

👉 De façon générale, je m'ajuste de moins en moins aux contraintes (vécues comme telles) du monde et de la vie ?

Et oui, on est loin ici du concept de la maladie ... ou est plutôt dans le « mal à dit » !

La relation thérapeutique, en tant que porte sur le monde extérieur, va permettre de regarder ce qui est souffrant : le « mal à dit» va « pouvoir être dit » et nommé, voire crié. En jouant sur l'intensité on ré-énergétise « ce qui était tû » qui tuait l'élan de vie.

Dans mes accompagnements, j'aime parler de restaurer sa capacité à œuvrer sa vie et à porter un regard positif sur son parcours 👁️

Une nouvelle intention prend forme : retrouver son plein Potentiel (ou s'en approcher) , plutôt que de savoir si l'on est malade ou pas... Poser des actes depuis « sa singularité », qui ne soit pas atrophiée ou souffrante : là est la direction📍

C’est un travail de restauration avec une nouvelle énergie qui va pouvoir se déployer :on n'est pas du côté du manque, du pas assez, mais bien du côté de l'ouverture !

Je me souviens de la première fois où j'ai entendu dire en école de Gestalt-thérapie, « ici on n'enferme pas les gens dans une catégorie de maladie».

Quel joie d'entendre cela !

Pourtant, ce regard contient en lui seul la promesse de « Retrouver son élan de vie » avec une volonté farouche de prendre soin de ce qui est vivant, sans enfermer la personne dans une forme définitive et implacable de malade. Ce qui serait malade, au fond, serait de croire ou penser que rien ne peut evoluer et que le mouvement de la vie ne pourrait pas reprendre son cours ...

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